Quand les officiels louaient l'intégrité du professeur Garetta, j'ai
contracté de "mauvaises habitudes", habitudes de liberté,
déclarées naturelles des "années pilules" aux "années sida."
Il faut partir et laisser crever dans l'indifférence celles et ceux
qui vous ont fait les pires crasses. Ni pardon ni vengeance, le
dédain, la terre est encore suffisamment vaste pour ne pas devoir
côtoyer les ignobles.
Valéry Giscard d'Estaing se déclarant, en mille neuf cent
soixante-quatorze, prêt à se consacrer à la littérature s'il avait "la
certitude de pouvoir écrire en quelques mois ou années
l'équivalent de l'oeuvre de Guy de Maupassant ou Gustave
Flaubert."
Il faudrait deux vies, une pour apprendre, l'autre pour vivre.
Envisager la victoire du cortège en colère des méprisés,
l'effondrement de la citadelle des privilégiés.
La conscience de n'avoir été heureux que vraiment amoureux,
s'éveillait.
C'est cela la vraie liberté, pouvoir prendre des virages à quatrevingt-
dix degrés sans rien demander à personne !
Il voulait comprendre comment il avait pu côtoyer le sida sans le
voir.
Apparaître fou, puisqu'au fou on pardonne ce qu'on ne tolérera
jamais du cadre.